Nous sommes
tous là à nous débattre plus ou moins seul, à nous côtoyer, nous entraider,
nous détester, nous ignorer, ou nous adorer ce qui est plus exaltant. Les
réflexions chagrines ne manquent pas : je n’ai pas demandé à voir le jour,
j’en ai marre de la vie, qu’est-ce que je fais encore sur terre, le bon dieu
n’a pas l’air de vouloir de moi …
La vie pose
question ! Alors il vaut mieux poser la bonne, là c’est chacun qui trouve
sa voie. Par bonheur la foi chrétienne me propose un engagement en guise de
réponse pour que j’apprenne à tracer mon sillon : moments de labeur et
moments de vrai bonheur. Et si on est plusieurs à le tracer ensemble,
découvrant que l’on peut avancer selon une certaine harmonie, quelle paix,
quelle joie !
Cet engagement
c’est à la suite de Jésus que nous apprenons à le vivre. Tout d’abord il est
souhaitable de nous recevoir comme un don, un don de Dieu, un don à faire
valoir. Alors l’avenir, je le construis avec Jésus au milieu des hommes mes
frères. Quelles belles surprises me réserve-t-il encore, dans l’éternité ?
Michel
Bonemaison JP n° 63 Pâque 2014
Solidaire
certes ! Mais aussi Serviteur.
La
« solidarité » semble à l’ordre du jour comme projet pour de
nombreuses associations humanitaires de
même que le terme est omni présent dans les propos des medias. Essentiellement
la solidarité évoque l’attention que les hommes se portent les uns les autres,
associée à la mise en œuvre qui apporte une aide la plus efficace possible.
Invitation à un réel partage de nos richesses !
Mais souvent
la question est de savoir jusqu’où partager, comment partager et que
partager ? En effet nos richesses ne sont-elles que matérielles et celui à
qui l’on s’adresse souffre-t-il exclusivement d’un besoin de nourriture, de
logement, de santé physique ? Alors comment apprendre à voir, à apprécier,
à choisir ce qu’il est opportun de mettre en œuvre au service d’autrui, qu’il
s’agisse d’une personne précise ou d’un groupe social. Une autre question de
poids est de comprendre ce qui motive notre action. Les réponses à ces
questions sont multiples et diverses.
Pour moi
« chrétien » je me tourne vers Jésus pour saisir comment il a su se
situer dans ses relations avec les hommes, dont il s’est fait le frère. De lui
j’apprends que « celui qui dit j’aime Dieu et qui n’aime pas son prochain
est un menteur ». Quelle exigence ! Non seulement mon regard vers
Dieu est mis dans la balance, mais en premier lieu c’est mon respect de l’autre comme être humain qui
est interpelé.
Chaque année
pendant le temps de carême, un effort de solidarité permet et de faire le point
sur notre comportement à l’égard des hommes et d’aller de l’avant dans la
qualité de ce « service ».
Michel
Bonemaison FC n° 63 Pâque 2014