Libérer la parole qui est en nous

« En Afrique, toute assemblée a ses lois, la palabre a les siennes ; elles sont simples. Chacun à son tour est invité à s’exprimer ; tous ont le devoir d’écouter jusqu’au bout, sans interrompre ; nul n’est laissé pour compte. Il n’est pas nécessaire qu’un jugement soit porté. Après avoir siégé, tous peuvent repartir en paix, un pas est franchi. »
Règle n°1 : liberté de propos
Règle n°2 : bienveillance, écoute et respect
Règle n°3 : égalité de tous devant la question humaine.
Autant de valeurs que je souhaite vous faire partager à travers ce blog et avec l’aide de toutes vos contributions !

VOUDUN ET DESTINÉE HUMAINE

Invitation à la lecture sur le thème du Vodun :
Je recommande vivement la dernière parution de Pierre Saulnier



VOUDUN ET DESTINÉE HUMAINE

Le vodun : monde nébuleux pour l’étranger, monde qui sent facilement le soufre, la magie, la sorcellerie, le maraboutage, pour ne pas dire plus. On le situe en Haïti, où les esclaves l’ont amené avec eux et où il a pris l’appellation de vaudou, mais on sait moins que ceUe religion a été élaborée sur la Côte du Golfe de Guinée au Bénin en pays fan, gun ou adja, et en pays yoruba (au Nigéria surtout) sous le nom d’onsba. Au Brésil, il est à l’origine du candomb/éparmi d’autres rites.

Mais qu’en est-il réellement au Bénin? L’auteur part de la littérature orale, les contes et les mythes, avec une prédilection pour les noms individuels des personnes, imposés soit à la naissance, soit au moment de la consécration des initiés à ces cultes. A partir des termes mêmes des langues fon et gun, il s’agit de définir les divers éléments du monde invisible, avec lequel l’être humain vit quotidiennement en symbiose, c’est-à-dire Dieu, la Mort, les ancêtres, la divination, les charmes, les différents vodun … ; de définir les relations entre ce monde invisible et les hommes, et la place que chacun occupe dans la réalisation de la destinée, de mettre en relief les sentiments des intéressés, enfin, de voir à quels besoins ce culte continue de répondre en Afrique, en Amérique, et en France même où maintenant il émigre. Un essai pour y voir plus clair.


TABLE DE5 MATIERES :

Système de transcription
Notes orthographiques et typographiques
Cartes
 

INTRODUCTION 
PREMIERE PARTIE MElO : L’HOMME NAÎT
1. La naissance et l’au-delà
2. Ahoxo : les naissances gémellaires 


DEUXIEME PARTIE L’EXISTENCE TERRESTRE
1. MêkonFo : la divination
2. Mêwobô : le charme
3. Mêsonvo : le sacrifice 


TROISIEME PARTIE MEKU : L’HOMME MEURT
1. La mort et les noms de naissance
2. Les rituels funéraires
3. Les obiku




QUATRIEME PARTIE MEZUNVÔDUN :
LA PERSONNE DEVIENT VÔDUN
1. L’organisation des cultes vodun
2. Sokpoto, la Terre
3. Don, l’intermédiaire
4. Hunvê, la fécondité
5. Lêgbo, le contestataire


CONCLUSION
Bibliographie
Glossaire





 
(245 p., 2 cartes, format AS, Société des Missions Africaines, Paris, 2009)



PIERRE SAULNIER, prêtre des Missions Africaines de Lyon, a séjourné de 1962 à 1975 au Bénin (alors le Dahomey), plus spécialement à Porto-Novo et Adjohoun. En 1976, il a obtenu le diplôme de l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales à Paris avec une étude sur les noms de naissance en milieu gun de Porto-Novo, et en 1977, le doctorat de 3ème cycle avec une étude sur le vôdun Dan intitulée « Le meurtre du vôdun Dan ».

Pour vous procurer cet ouvrage:
Remplir ce coupon (en lettres majuscules) et le renvoyer à :
PIERRE SAULNIER 11 rue CRILLON 75004 PARIS
Tél: 01.44.54.33.34. Fax: 01.44.54.33.30.
e-mail: pierre.saulnier@missions-africaines.org
Prix de vente: 20 euro l’unité, franco de port.
Voici la page 4° de jacquette du livre

VODUN ET DESTINEE HUMAINE
:
Le vodun : monde nébuleux pour l’étranger, monde qui sent facilement le soufre, la magie, la sorcellerie, le maraboutage, pour ne pas dire plus. On le situe en Haïti, où les esclaves l’ont amené avec eux et où il a pris le nom de vaudou; mais on sait moins que cette religion a été élaborée sur la Côte du Golfe de Guinée au Bénin en pays fon, gun ou adja, sous ce nom, et en pays yoruba (au Nigéria surtout) sous
celui d’orisha. Au Brésil, il est à l’origine du candomblé parmi d’autres rites.
Mais qu’en est-il réellement au Bénin? L’auteur part de la littérature orale, les contes et les mythes, avec une prédilection pour les noms individuels des personnes, imposés soit il la naissance, soit au moment de la consécration des initiés à ces cultes. A partir des termes mêmes des langues fon et gun, il s’agit de définir les divers éléments du monde invisible, avec lequel l’être humain vit quotidiennement cn symbiose, c’est-à-dire Dieu, la Mort, les ancêtres, la divination, les charmes, les différents vodun … ; de préciser les relations entre ce monde invisible et les hommes, et la place que chacun occupe dans la réalisation de leur destinée, de mettre en relief les sentiments des intéressés, enfin, de voir à quels besoins ce culte continue toujours de répondre en Afrique, en Amérique, et en Europe même où maintenant il émigre.
Un essai pour y voir plus clair. 



PIERRE SAULNIER